Plan des forts faits par le régiment de CARIGNAN-SALIÈRES |
Très grande sécheresse : prières
ou danse de la pluie ?
Le 14 juillet 1666 le Journal des Jésuites mentionne
que les quarante heures de prières ont été écoutées, après un mois et demi de
très grande sécheresse, pour obtenir de la pluie, elle est finalement tombée le
dernier jour. Elle a continué pendant trois jours remédiant à tout.
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Sources : BANQ numérique : Journal des Jésuites, p 346, http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2022210 |
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1666
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
Le Neptune,de La Rochelle
|
100-120
Tx |
Jean SIBRON,
capitaine |
LEBORGNE, FRS, GARBUSAT, BOUCHEL |
LEBORGNE, FRS, GARBUSAT, BOUCHEL |
La
Rochelle |
Acadie,
Macédoine, pêche |
|
|
Le Paon, de
Hollande |
200 Tx
|
Cornelissen
PAUW, de
Veneloo (Hollande) |
Pierre
GAIGNEUR |
idem |
Qc
vers 26 jul, d 17 oct |
|
||
L'Orange |
250 Tx |
RAYMOND, cap |
|
|
idem |
Québec |
|
|
L'Amitié
|
50 Tx
|
|
Jean de LAMOTHE |
|
Québec 3 aoû,d 30 aoû |
Amsterdam
ou LR |
||
Le St-Joseph, de La Rochelle |
300 Tx |
MOUSNIER,GAIGNEUR, BERNARD,THARAY, CHAUVET |
Pierre
GAIGNEUR |
idem |
Québec 3 aoû, d 17 oct |
|
||
La Catherine/ Ste-Catherine, de LR |
100 Tx
|
Tharé CHAILLAUD, cap; arrivé Québec |
Jean
DEPONT et Pierre
FANEUIL |
idem |
idem |
Qc 3 aoû, d (p-ê) 14 nov |
|
|
841 |
Le Saint-Jean-Baptiste, de Dieppe |
|
Pierre FILLYE, capitaine |
Cie
des Indes |
Chs AUBERT de La Chesnaye, Pre GAIGNEUR |
LR d
vers 13 mai |
Gaspé,
Qc 11 aoû, d 17 oct |
|
Le Moulin d'Or, de La Rochelle |
200 Tx |
|
PETIT,MESNARD,vve J. DAT,M. DAUVERGNE
vve cap Jqs FAMIN |
|
LR d
vers 26 mai |
Qc
9 juil, d 18 oct |
Acadie, France | |
|
La Paix, de La Rochelle |
180-200 Tx |
Mathurin FORY, capitaine |
J. DEPONT, P. FANEUIL et P. GARBUSAT |
J. DEPONT, P. FANEUIL et P. GARBUSAT | La Rochelle |
Pêche, Qc 20 sep, d (p-ê) 14 nov | |
Le Combault |
|
|
|
|
|
Qc d.
(p-ê) 14 nov |
|
|
La Fortune Blanche,
d'Amsterdam |
200 Tx |
Vincent de NEUVILLE, cap |
Chadouin CLAESSEN DEVICK, capitaine proprio |
Pierre
GAIGNEUR |
idem |
Échouée, Qc 5 oct, d (p-ê)14 nov |
|
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
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835 |
|
Le capitaine Jean SIBRON commandait ce navire. Les propriétaires du navire étaient Emmanuel
LEBORGNE, Simon FRANÇOIS, Pierre GARBUSAT et Antoine
BOUCHEL. |
NNCC : 175 AD17, B 5671, B 5672, 184; Teuleron 1666, 09/04 (LR)
RHAF, 4 : 497 |
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836 |
Passagers arrivée : |
Loué par Pierre GAIGNEUR pour 1000L
par mois plus 150L pour le capitaine à Cornelissen PAUW, de
Veneloo en Hollande, le navire amène un passager, Louis
PINARD, chirurgien de Trois-Rivières. Le 26 juillet la nouvelle parvient à Québec qu'un vaisseau arrive, « le Paon laissé à 5 lieues en decà de Tadoussac ». Probablement arrivé le 2 août car M. de Salières écrit dans ses mémoires à cette date que seul le navire le Paon est arrivé à Québec et que sept autres navires doivent venir. Il est commandé par André CHAVITEAU. Trois navires mettent les voiles pour la France le 17 octobre : « le Saint-Jean dans lequel s'embarque Mr de Charny avec toute ses lettres, le Saint-Joseph et le Paon ». |
MSGCF, 48 : 241
NNCC : 179 Savin 1666, 17/05 (LR); Teuleron 1666, 06 et 18
et 20/05 (LR); Cherbonnier 1666, 17/05 (LR)
RHAF, 4 : 497
RJ, 50 : 192, 202 |
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837 |
|
Le
capitaine Élie RAYMOND commande
ce navire, chargé de marchandises valant 1662L envoyées par Auger
GRIGNON. |
NNCC :
177 |
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838 |
Membres d’équipage : (3) BENESTAU,
Jean (10) BENESTAU,
Jean (11) BERNART,
Jean (4) DERIVAU,
Simon
(8) MICHEL,
Jacques (9) OGER,
Louis (6) ROU,
Jean (6) ROY,
François Passagers arrivée et départ : |
Jean de LAMOTHE arme cette barque pour Québec. Ce voyage lui a coûté la somme de 6 100L en « argent d'Hollande » à être versée à Amsterdam au retour du navire avec sa cargaison. Ayant emprunté 1000L à la grosse aventure au taux de 30 % à Paul THEVENIN, LAMOTHE doit aussi fournir un pilote pour naviguer sur le fleuve. Le capitaine Nicolas GRATON demeurait à la Rochelle avec Samuel PAGÈS.
Le 3 août les gens de Québec
apprennent que trois navires voguent sur le fleuve en direction de leur ville :
« la barque du sr LA MOTHE, du St Joseph
où sont le P. BRUYAS et
mre ÉLIE et de la Sainte-Catherine où est P. Étienne de CARHEIL ». Le 30 août la barque,
l’Amitié, de LA
MOTTE lève l'ancre pour la France. |
AD17, B 5664 no 146,
1666
NNCC : 136, 137 Cherbonnier 1666, 19/05 (LR) RHAF, 4 : 497 Teuleron 1666, 14/05 (LR) RJ, 50 : 194, 198 |
||||||||||||
839 |
Passagers arrivée : |
En 1666 les propriétaires du navire étaient Jacques
MOUSNIER, pour une part d'un quart, Pierre GAIGNEUR, pour une part
d'un quart, Charles BERNARD, pour une part d'un quart, Judith THARAY,
veuve de Jean Le ROYER, pour une part d'un cinquième, et Jean CHAUVET,
pour une part d'un vingtième. Le 23 décembre 1667 Pierre GAIGNEUR vend
une moitié de sa part à Jean Le ROYER pour 4 000L. Jean
GRIGNON donna ses consignes au capitaine Jean
TADOURNEAU. Le 3 août les gens de Québec apprennent que
trois navires voguent sur le fleuve en direction de leur ville : « la barque du
sr LA MOTHE, du St Joseph
où sont le P. BRUYAS et
mre ÉLIE et de la Sainte-Catherine où est P. Étienne de CARHEIL ». Trois navires mettent les
voiles pour la France le 17 octobre : « le Saint-Jean
dans lequel s'embarque Mr de Charny avec toutes ses lettres, le Saint-Joseph et le Paon ». |
DGFQ : 183
NNCC : 197 Teuleron 1666, 28/01 et 20/05
et 1667 23/12 (LR); Cherbonnier 1666, 06/05 (LR)
RHAF, 4: 497
RJ, 50 : 194, 202 |
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840 |
Passagers arrivée : |
Le 3
août les gens de Québec apprennent que trois navires voguent sur le fleuve en
direction de leur ville : « la barque du sr LA MOTHE, du St Joseph où sont le P. BRUYAS et mre ÉLIE et de la Sainte-Catherine
où est P. Étienne de CARHEIL ».
DGFQ parle du 6 août 1666 comme date d'arrivée du père jésuite Étienne de CARHEIL. « Le 14 novembre les deux
derniers vaisseaux [dont
peut-être la Sainte-Catherine] lèvent
l'ancre. le 16 arrêtez par le nordest ils sont à 4 lieues d'ici ». La Sainte-Catherine est commandée par le capitaine Tharay
CHAILLOU. |
DGFQ : 198
NNCC : 144 Teuleron reg. 06/04 et
08/05/1666 (LR) RJ, 50 : 194, 204 |
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841 |
Membres d'équipage :
(12) BRAS DE FER, Nicolas
(15) CANCHEL, Jacques
(22) CLOUET, Michel
(16) CORRUBLE, Guillaume
(27) COUSTURIER, Jacques
(34) DOUILLERE, Vincent (6) DUSCAT (?), Antoine
(30) DU TOURBE, Pierre
(11) FELE, Simon
(35) FERE, Vincent
(25) FLE, Jean
(33) FONTAINE, Louis
(14) FOUACHE, Denis (3) GAILLOTTE, Louis
(21) GENDRE, Léonard (38) HAVARD, Louis
(24) LANGLOIS, Pierre (2) LESEU, Nicolas
(31) LESEU, Nicolas
(32) MARQUET, Pierre
(19) MAZURIER, Jean
(18) MONNIER, Pierre
(23) PICQUER, Vincent
(10) RENARD, André
(29) RENAULT, Nicolas
(20) SANNIER, Nicolas
(26) SANNIER, Pierre
(17) SIMON, Guillaume (37) TELIER, Nicolas (7) THIBIN, Élie (36) VASTEL, Louis Passagers arrivée : (probablement débarqués à Gaspé) (33) BARDIER,
Louis (21) BIDAUX,
Pierre (6) BOILLON,
Pierre (19) BOISSON,
Philippe (31) CHARTIER,
Paul (30) CHARUET,
Jean (11) CHERAULT,
Louis (24) DU
MARIN, Michel (27) FRELCHEUX,
Louis (15) GIGUER,
Jean (9) LECHÉ,
François (28) LELOUDON,
Jean (14) LEPRINSE,
Jacques (29) LEURTON,
Étienne (20) MORIN,
Jean (18) PITRAN,
Jean (35) QUINQUEL,
Vincent (13) RABIET,
Agelye (10) RODIER,
Louis (probablement débarqués à Québec) (17) BOUDEAU,
Jean (5) CARON,
François (32) CHEVALIER,
Jean (8) DORÉ,
Gabriel (7) DORÉ,
Louis (26) DUBOIS,
Jean (3) FORAND,
André (16) FORGET, Jean (34) GRENIER, Michel (23) LAFOND
(de), Pierre (4) NAULT, François (1) RICHARD, André (12) ROGER,
Michel (36) TESSIER,
Jacques - LAUZON (de), sr de Charny, Charles |
Michel Langlois a trouvé parmi les membres de
l'équipage, le seul qui se soit établi au pays, GuillaumeCORRUBLE.
D’après les Relations des Jésuites (3) le navire arrive à Québec le 11 août avec le père André RICHARD. Selon Langlois c’est vingt un engagés qui sont laissés à Gaspé. Langlois a retrouvé aux Archives départementales de la Charente-Maritime la liste des membres d'équipage et des passagers de ce navire que le capitaine remet le 13 mai avant son départ. Il y avait trente-huit hommes pour l'équipage et trente-cinq passagers. Le navire était armé de dix pièces de canon, en plus de vingt fusils, de douze pistolets et de vingt coutelas.
Le 36e passager est le seul dont
l'engagement est connu, soit pour trois ans, à 75L par an à Pierre
GAIGNEUR, marchand à La Rochelle, faisant pour MM. de la Compagnie des
Indes Occidentales au Canada (Teuleron, notaire à La Rochelle) : - 1er mai - (36) Jacques TESSIER, de Nantes, laboureur. Langlois écrit que le capitaine Pierre FILLYE s'est
fait donné le 5 mai 1666 une procuration par les marchands Pierre Le BRETON
et Jean MICHEL, de Rouen, pour réclamer à monsieur Le BARROYS la
somme de 63 662L 8S et 3D pour les droits de
pelleteries chargés sur le navire le
Saint-Jean-Baptiste en 1665 que le sieur Charles
AUBERT de La Chesnaye lui a cédé le 23 octobre 1665. Il fait deux
sommations devant le notaire Romain de Québec: les 21 septembre et 16 octobre.
Dans le mémoire du 27 mars 1666 on mentionne
que Charles AUBERT de La Chesnaye
ordonnera à DOUBLET de retirer ce qui
lui est dû des dettes de l’année dernière et de dresser un état qui servira
pendant son absence. À Tadoussac il s’informera des commis sur les lieux, de
l’état de la traite et y laissera les marchandises pour celle-ci. À Québec il
règlera les détails sur les affaires de la Compagnie avec Le BARROYS
dont la vérification de la recette des droits de l’année dernière. Si la Compagnie
ne veut garder la maison vendue pour son compte à Le BARROYS, il devra
lui reprendre.
Il fera charger sur le Saint-Jean
une partie des orignaux et pelleteries de la Compagnie jusqu’à la valeur
de cent mille livres. Le surplus des autres castors de la Compagnie sera
chargé dans les autres navires marchands. Il incitera monsieur de TRACY
à diminuer le prix du castor gras à dix livres et augmenter celui du castor sec
à six livres. Il prendra en paiement des marchandises le plus de castor sec
qu’il pourra et les pelleteries envoyées à la Compagnie seront assorties
de deux tiers de gras et un tiers de sec.
La Compagnie donnera aussi les
cent milliers d’ardoise et les cent milliers de clous demandés pour la
couverture de l’église paroissiale de Québec. Elle payera au Canada les 63 662L
8S et 3D dues à La
Chesnaye pour le remboursement de la
ferme du quart de l’an dernier. Trois navires mettent les voiles pour la
France le 17 octobre : « le Saint-Jean dans lequel s'embarque Mr de Charny avec
toutes ses lettres, le Saint-Joseph et le Paon ». |
AD17, B 5667 no 148, 1666, 13/05
BAC : ANF,ANOM, COL C11A 125/fol.220-222v
(1)
DGFQ : 142, 199, 246, 248, 272, 356, 426, 428, 526, 627, 750, 1066
MSGCF, 48 : 241-256 (2)
NNCC : 196 Cherbonnier 1666,
30/12 (LR) attestation; AD17, B 5667, 17/05/1666
RHAF, 4 : 497; 6 : 396; B 5667 no 148, 1666, 17/05 (LR)
RJ, 50 : 194,
202 (3) |
||||||||||||
842 |
Membres d’équipage : (12) CAMUS,
Isaac (10) CORINAUD,
François (9) de
HAVET, Pierre (2) ENSEQUE,
Pierre (24) GRASTAU,
Daniel (5) GUILLAUDAU, Étienne (15) GUSTIN, Charles (21) JEAN, Yvon (3) LALIROU, Nicolas (16) Le MUR, Pierre (18) MICHAU, Jacques (19) NESROUST, Élie (1) ROBERT, Pierre (8) SANSTIER, Pierre (22) THEVENAIN, Michel (20) TRIODEST, Cadou (13) VROIS, François Passagers arrivée :
(5) BEAUMIER, Pierre
(9) BIAILLE de Saint-Meur, Daniel (13) COUILLARD, sr de L’Espinay, Louis (8) PIN, Jacques
(7) VALLIÈRE, Pierre (prob. dans ce navire) (11) * AUBINEAU, Suzanne (12) * AUCLAIR, André Passagers départ : |
Le généalogiste Michel Langlois (1), qui a
analysé la liste des passagers et des travaillants et les a identifié, écrit
que les deux passagers sont des passagers libres, donc qui ont payé leur
traversée tandis que pour les huit travaillants ou engagés au contraire ce sont
les armateurs ou marchands qui l’ont payé. De plus Langlois mentionne que (11) Suzanne AUBINEAU (listée par Yves Landry comme
Fille du roi) et son fils (12) André AUCLAIR,
qui ne sont pas sur la liste des passagers, sont pourtant bel et bien arrivés
cette année-là, et sans aucun doute sur ce navire. Elle est la mère de Pierre AUBINAU, embarqué comme travaillant,
engagé sous le nom de sa mère il sera connu plus tard sous le nom de son père
AUCLAIR. Le père Archange Godbout (2) écrit que (13) Louis COUILLARD, sieur de Lespinay, habitant de Québec, « reconnait avoir reçu en dépôt pour 225 livres de marchandises, du Sr Pierre MESNIER,
marchand de La Rochelle »,
le 17 mai 1666 (greffe du notaire Lefebvre, de La Rochelle). Il est sur le
point d'embarquer sur le navire le Moulin d'Or,
commandé par le capitaine Pierre JAMIN.
Il embarque la marchandise à ses risques mais il fait la promesse de remettre
la moitié des profits à MESNIER. Il n’est
pourtant pas sur la liste ci-haut. Le Moulin d'Or
mouille à Québec le 9 juillet « avec les 4 ecclésiastiques de
St-Sulpice », dont (14) Guillaume BAILLY.
Le navire repart le 18 octobre et « doit conduire (15) Mr de La Poterie à l'Acadie et de là en
France. Le capitaine est chargé d'une lettre pour le P. RAGUENEAU ». Les propriétaires du navire, pour une part
d'un quart chacun, étaient Alexandre PETIT, Nicolas MESNARD, la
veuve de Jean DAT et Marie DAUVERGNE, veuve du cap. Jacques
FAMIN. Le navire revint avec une cargaison de charbon. |
AD17, B 5664 no 149, 1666, 26/05
AG-ERNF : 60 (2)
Guillaume BAILLY in DBC
en ligne
FDR : 272
MSGCF, 48 : 241-256 (1)
RJ, 50 : 200, 202 |
||||||||||||
843 |
Passagers arrivée :- MARQUETTE,
Jacques |
Les propriétaires de Jean DEPONT, pour
une part d'un quart, de Pierre FANEUIL, pour une part d'un quart et de Pierre
GARBUSAT, pour une part d'une moitié (ce dernier paya 3 825L la
moitié de Jean JAMAIN), louèrent leur navire à Pierre GAIGNEUR et
Jean Le ROYER pour 6 000L le voyage. Le navire est commandé par
le capitaine Mathurin FORY. « Le
20 septembre le P. Jacques MARQUETTE arrive en bonne santé sur le 7ième vaisseau ». |
DGFQ : 774
MSGCF, 48 : 254
NNCC : 178 Teuleron 1666, 25/02 et 07 et
24/04 et 04/05 (LR)
RHAF, 4 : 497
RJ, 50 : 200, 202, 204 |
||||||||||||
844 |
|
« Le 14 novembre les deux derniers vaisseaux [dont peut-être le Combault]lèvent l'ancre. Le 16 arrêtez par le nordest ils sont à 4 lieues d'ici ». |
RJ, 50 : 204 |
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845 |
Passagers arrivée et départ : |
Le navire est loué par Pierre GAIGNEUR
à son capitaine Chadouin CLAESSEN DEVICK
d'Amsterdam pour 1150L par mois plus 150L pour ce dernier
qui reste à bord comme passager. Le capitaine Vincent
de NEUVILLE commande le navire. ». |
NNCC : 156, 157 AD17, B 5665, 17/12/1666
RHAF, 4 : 497 RJ, 50 : 200, 204 |
engagé de 1666 Filles du roi de 1666 autres gens de mer de 1666 autres
immigrants de 1666
autres soldats de 1666 autres émigrants de 1666
1667
Victorieux, c'est le départ du régiment de Carignan-Salières
Le Saint-Louis |
L'arrivée
des Filles du roi en Nouvelle-France en 1667 |
Sources : http://www.axelnelson.com/skepp/saint.htm |
Sources : Eleanor Fortescue Brickdale / BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES
Canada / C-020126 in http://www.recitus.qc.ca/images/main.php?g2_itemId=665 |
Navires à Québec en 1667 « Il est venu onze navires à la rade de Québec chargés de
toutes sortes de marchandises. Plusieurs travailleurs et aussi filles pour
peupler notre colonie et augmenter le nombre de champs cultivés. Des troupeaux
de moutons et de chevaux qui croissent en nombre et ont rendu de grands
services »,
rapporte le Journal des Jésuites de 1667. Il y a deux personnes de
passage à Québec : le frère franciscain Jérôme de ROILLE et le chirurgien Pierre
SAINT-LAON. Départ du régiment de Carignan-Salières
Le
vaisseau du roi le Saint-Sébastien repart de Québec le 28 août 1667, écrit le Journal des
Jésuites, avec monsieur de
Tracy, commandant des troupes en
Nouvelle-France et le corps expéditionnaire français s'embarque aussi à
bord du navire pour la métropole. « Sur les 1200 soldats [du régiment de
Carignan-Salières venus en 1665] seulement 550 embarquèrent pour rejoindre la
France : 250 étaient morts pendant leur séjor en Amérique, et 400 autres recrues
décidèrent de rester vivre au Canada ». Les soldats demandent des
femmes et des habitations
Parmi les soldats demeurés au pays l’intendant TALON
écrit au
ministre le 27 octobre 1667 que déjà à cette date deux capitaines se
sont
mariés à des demoiselles du pays, un lieutenant à la fille du
gouverneur
des Trois-Rivières, un autre lieutenant et quatre enseignes ont signé
des
contrats de mariage. Plusieurs officiers et soldats, mariés ou non,
travaillent
à la mise en valeur des habitations qu’il leur a données. Un très
grand
abattis sera fait ce hiver pour leur établissement. Il pourrait compter
sur
l’engagement de la meilleur partie du régiment, beaucoup de
soldats
demandent des femmes et des habitations, mais il a rencontré des
obstacles avec « des esprits qui se plaisent à traverser les desseins
du roi, et ne se
faire valoir qu'en controllant la sage conduite de messseigneurs ses
ministres
». Il n’ose demander au ministre une gratification pour chacun des
officiers
qui s’établissent, quoiqu’il en demande pour certains avec des
lettres de
témoignage d’estime du roi et du ministre, et aux autres des moyens
pour
l’avancement de la colonie mais à son avis 2000 écus seraient
bien employés. Il a fait former trois villages attachés au fort de
Saint
Louis de Québec et distribuer des habitations aux soldats et
volontaires du
pays, qui se marient aux filles envoyées, et aux familles
nouvellement
venues. Cela contribuera à la défense de la ville. À cet effet il a
fait
mélanger dans les bourgs et villages, soldats et habitants, qui
s’instruiront
ainsi de la culture de la terre et s’entraideront au besoin. Engagés et
filles du roi envoyés de France Dans la même lettre Jean TALON informe le
ministre COLBERT qu'au lieu des 400 « bons hommes » prévus, il n'en a reçu que 127 « très faibles, de bas
âge et de peu de service ».
Et que la Compagnie s'esr reprit en envoyant au contraire plus du double
des 50 filles prévues, soit 84 venues de Dieppe et 25 de La Rochelle, sans
compter les enfants accompagnant les chefs de famille. Elles sont arrivées en
deux contingent. Il devra faire à la Compagnie un recouvrement
considérable non seulement pour les avances qu'elles ont reçues en France et
leur nourriture mais surtout parce qu'on a laissé entendre à la plupart
particulièrement à « celles qui sont de quelque naissance... plusieurs bien
demoiselles et bien élevées », soit 15 ou 20, que le roi leur donnerait. Yves
Landry, qui a répertorié treize Filles du roi de 1667 originaires de
l’Aunis et du Poitou, mentionne que le premier arrivage de ces filles cette
année-là est arrivé à Québec avant le 1er juillet. La Constance est le seul navire arrivé à
cette date, elles se sont donc sans aucun doute embarquées sur ce
navire. « Le 25 septembre le St-Louis arrive avec le P. Louis de BEAULIEU, maître Pierre PIERSON et n. frère Pierre MAIGNERET quantité de filles plus de 80 et plus de 100 travailleurs, 14
ou 15 chevaux, etc. » d'après le Journal des Jésuites. Une lettre de Jean
TALON datée du 27 octobre 1667 au ministre COLBERT l'informe que les
filles à marier sont arrivées en deux contingents pour 1667 : « quatre
vingt quatre de Dieppe et vingt cinq de La Rochelle », soit 109 en tout. Yves
Landry en a répertorié 63 venues de Dieppe. Chevaux et brebis envoyés de France
Jean TALON, qui surveille l'arrivage des
animaux, blâme les employés de la Compagnie : les chevaux, envoyés sur
le Saint-Louis, sont trop âgés Ils ont
dû chercher à épargner 4 ou 5 pistoles par tête à l’achat des chevaux, par
ailleurs bien arrivés, car certains ont neuf ans. Il est de même avec les
brebis envoyées, outre qu’elles « sont très faibles et d’un petit corsage », un
berger malicieux en a empoisonné vingt. Le conducteur lui a donné son
procès verbal, qu’il envoie à M. de BECHAMEIL. Bois utiles à la construction des vaisseaux Jean
TALON raconte
aussi que ses voyages de l’hiver et du printemps derniers l’ont convaincu, et
aussi les charpentiers envoyés, que la Nouvelle-France peut fournir à la
France, au lieu des pays de la Baltique, tous les bois nécessaires à la
construction des vaisseaux. De forts beaux sapins, épinettes et pins rouges
font de forts bonnes mâtures. Aucun des navires venus cette année n’étant
ouvert par leur derier il a fait charger une flûte hollandaise et un autre
vaisseau par la sainte-barbe des mâtureaux *, des épars ** et
des damoiselles *** pour COLBERT de Teron à Rochefort. À l’avenir
il pourra en envoyer encore bien plus parce que les chemins ne sont pas encore
ouverts dans les bois.
Un capitaine du régiment de Carignan, et commandant par
intérim de Montréal, abuse de son autorité avec un quasi droit de cuissage Le colonel de Salières se plaint le 1er septembre 1667 qu'Annibal-Alexis de FLOTTE de
Lafredière,
capitaine d'une compagnie au régiment de Carignan, va être jugé par les
autorités civiles alors qu'il relève de lui. En effet celui qui est aussi
gouverneur de Montréal par intérim a abusé de son autorité. L'interprète de
langue iroquoise Pierre CAILLÉ dit Larochelle dépose une
plainte au baillage de Montréal contre lui au sujet de boissons vendues aux
Indiens. Le capitaine, celui que l'historien Benjamin Sulte décrit comme «
déjà disgracié par
la perte d'un oeil, il cachait sous des extérieurs repoussant une âme
asservie aux passions les plus avillissantes, avare, fourbe, tyrannique et
débauché » (1),
sera alors jugé lors d'un procès qui se déroule du 15 au 21 septembre 1667. Ce
qui sera l'occasion pour tous ceux qui ont des griefs contre lui de témoigner. Lors du procès Mathieu
MASTA déclare que le capitaine Lafredière se sert de son frère Henri, lieutenant dans sa propre compagnie, pour son commerce d'eau-de-vie
avec les Indiens. En effet CAILLÉ mentionne que ce Henri lui aurait demandé son aide
pour traîter d'eau-de-vie avec les Indiens puisqu'il parle leur langue. Mais
ces derniers se seraient plaint qu'elle contenait de l'eau. Non seulement
le capitaine pratique la traîte illégale de l'eau-de-vie avec les Indiens mais
en plus il les exploitent en diluant avec de l'eau du fleuve cette
eau-de-vie que l'on surnomme « eau du Saint-Laurent ».
D'autres viennent témoigner des divers abus du capitaine. Ainsi Joseph BOUCHEROT dit Le Vau, ampessade de la compagnie de Salière au régiment de
Carignan, déclare avoir eu la garde de trois prisonniers, dont le
chirurgien André
BASSET dit Dutertre, que le
colonel de Salières lui avait bien recommandé
de ne pas libérer. Dès le départ du colonel le capitaine Lafredière l'obligea à les
libérer. Quant à André DEMERS il se plaint lors du procès des mauvais
traitements que lui aurait infligé le capitaine. Il aurait reproché au
capitaine de chasser sur ses terres avec plusieurs de ses soldats en marchant
dans ses champs de blé. Furieux ils tentent de l'attraper pour lui faire un
mauvais traitement mais il leur échappe. Le lendemain de l'incident DEMERS
est arrêté par deux soldats et emprisonné. Il subit pendant deux jours, des
heures durant, le supplice du cheval de bois à chaque jambe avec des poids
de 60 livres. Claude JODOIN, un jeune marié, se plaint que le capitaine
l'a forcé à travailler 16 jours de plus que les trois jours que chaque
charpentier devait donner gratuitement pour la construction de deux
redoutes au Sault Saint-Louis. Pendant ce temps il aurait abusé de sa femme Anne
THOMAS. Prétextant qu'elle était pauvre il lui aurait donné de l'argent en
échange de ses faveurs. Ce qui se passa à plusieurs reprises, avoue la jeune
femme, dans les fardoches le long du fleuve. Comme en témoignent aussi des
ouvriers réparant une cheminée sur le toît d'une maison. Le capitaine échoue
toutefois dans sa tentative de séduction de Marie-Anne HARDY. Elle se
rend au moulin du fort pour obtenir de la farine. Le meunier, qui a ordre
de ne moudre que pour les soldats, reçoit l'ordre du capitaine d'en moudre pour
la jeune femme. Il exige en retour d'avoir ses faveurs ce qu'elle refuse. Il
l'a poursuit jusque chez elle. Son mari, Pierre MALLET, est à la
maison et le capitaine abandonne. Le lendemain MALLET va chercher la
farine au moulin mais le meunier, sur ordre du capitaine, refuse de lui
donner.
********* Sources : BAC : Archives
Canada-France : ANOM : COL C11A 2/fol.306-320v in http://bd.archivescanadafrance.org/acf |
1667
No
|
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
846 |
Le Clerbault,
|
80 Tx |
Jcs HEURTAIN, capitaine |
C. et A. BERGIER, M. GUILLEBAUD |
|
La Rochelle |
Acadie, Québec |
|
La Constance ex Constance, de Cadix |
250- 300 Tx |
Pierre GAIGNEUR |
Pierre GAIGNEUR |
idem |
Pêche, Québec 10 jun |
|
||
L'Orange, de
Nieudam |
|
|
cap. Valck CLAESSEN |
idem |
idem |
Qc 1er ou 29 jul, d (p-ê) 20 sep |
|
|
La Nouvelle-France, de
La Rochelle |
250 Tx |
TADOURNEAU, capitaine |
Pierre GAIGNEUR |
idem |
idem |
Pêche, Qc 2 jul, d 3 aoû |
LR 4 sep,Pontendre (Galicie) nov | |
850 |
Le St-Philippe / Grand Philippe, de La Rochelle |
150 Tx |
Pierre GENTET, capitaine |
PAGEZ Frs, Pl THEVENIN et Jn DEPONT |
idem |
idem |
Québec 29 jul, d (p-ê) 11 nov |
|
851 |
Le Petit Agneau, de Hoorn |
160 Tx |
|
Jacques VEEN |
idem |
idem |
Québec d (p-ê) 20 sep |
|
852 |
Le Saint-Sébastien |
250 Tx |
|
Le roi |
|
|
Québec 5 aoû, d 28 aoû |
|
853 |
La Paix |
|||||||
854 |
Le Prophète Élie, de La Rochelle |
260- 300 Tx |
|
Élie de BAUSSAY |
idem |
idem |
Québec 13 sep |
|
La Catherine / Sainte- Catherine, de LR |
|
Jean
CHAILLÉ, capitaine |
Jn DEPONT et Pre FANEUIL |
idem |
idem |
Québec 22 sep |
|
|
856 |
Le Saint-Louis, de Dieppe |
250 Tx |
Jean DRUAULT, capitaine |
Diep, Le Havre vers 16 juin | Qc 25 sep,d(p-ê) 11 nov Antil. | |||
La Marie, de Bordeaux |
|
Pre TESTEVELLE, capitaine |
Gabriel REAU, Hélie DUPUY |
|
Bordeaux, La Rochelle |
Québec |
Capturé près Belle Isle,île d'Yeu,conduit
St-Sébastien (Esp) |
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
846 |
Membres d'équipage : (11) GUIOT,
Paul (8) MATHIEU, François Passagers arrivée et départ : - CHAMOT, Jean- ** DELAVAN, Isaac - SAINT-LAON, Pierre |
Le port d’attache du navire était sans doute Senneville-sur-Fécamp, près de Fécamp, en Haute-Normandie (Seine-Maritime). D'après Bosher le navire, propriété de Clerbault et Alexandre BERGIER et Moïse GUILLEBAUD, revient de son voyage avec deux passagers, frère Jérôme de ROILLE, cordelier et Pierre SAINT-LAON, chirurgien. Parmi les membres d'équipage il y a Paul GUIOT comme subrécargue. Jean CHAMOT, écrivain du roi en la marine, fait un transport au sieur Clerbault BERGIER, marchand, de 1 253 L prêtées à Charles DUJAY, écuyer, sieur de Mannereuil,
seigneur en partie de Grand Rozoy, enseigne de la compagnie de La
Fouille au régiment de Carignan, pour dévelloper sa seigneurie, ct
obligation du 15 octobre 1667 Gilles Pageot, notaire en
Nouvelle-France. De plus il fait un autre tranport de la somme de 200 L prêtées à Isaac DELAVAN, marchand de Tours de présent à Québec, ct obligation du 22 septembre 1667 Duquet, notaire à Québec. |
AD17, B 5668 no 223, 1667; liasses 3E 1796, fs 6-6v
NNCC : 146 Cherbonnier,1667 13/04 (LR); AD17, B 5688, 22/11/1667 RHAF, 4 : 497 (1) B 5668 no 223 (LR) |
847 |
Passagers arrivée : (3) COQUELIN,
Michel (2) FLORAT,
Martin (5) FOURAULT,
René (4) GUY,
Jean Passagères Filles du roi et leur famille : (2) BONNEAU, Hélène (18) FORGET, Françoise (3) FOY, Marguerite (4) GIRARD, Marie (5) GRUSSEAU, Marie (15) GUILLOCHEAU, Renée (7) LANDRY, Louise (10) LÉPINE, Marie (12) PAQUET, Marguerite (19) PAQUET, Jeanne (14) PAQUET, Méry (13) ROY, Marie |
Le 12 février 1662 Pierre GAIGNEUR
achète ce navire sous le nom de Constance,
de Cadix pour 6000L au capitaine Jean BROWER de Dorck, de
Hollande, à Ponciane VANDRE HEUTSCHE, négociant de Cadix et à Abraham
VANDRE HUTTEN, aussi négociant de Cadix.
Neuf engagements
à Pierre GAIGNEUR, au nom de la Compagnie des Indes Occidentales
à Québec, embarquement sur le navire la Constance, de 300 Tx - au capitaine André PASQUINET (Teuleron, notaire de La
Rochelle).
- 4 avril - (1) Louis BALLON, de
La Rochelle, 60L par an, dont 30L d'avance, « nourri jusqu'à l'embarquement », il sait signer. Le Journal des Jésuites écrit le 29 mai
que les navires de France sont arrivés à Gaspé et puis « le 10 juin le vaisseau du
capit. PACQUINET est
arrivé à notre rade » de
Québec.
Une lettre de l’intendant Jean TALON,
datée du 27 octobre 1667, informe le ministre COLBERT que les filles à
marier sont arrivées en deux contingents pour 1667 et vingt cinq de ces
immigrantes sont venues de La Rochelle. Yves Landry, qui a répertorié treize
Filles du roi de 1667 originaires de l’Aunis et du Poitou, mentionne que
le premier arrivage de ces filles cette année-là est arrivé à Québec avant le 1er
juillet. La Constance est le seul navire
arrivé à cette date, elles se sont donc sans aucun doute embarquées dans ce
navire. De plus l'une d'elles est accompagnée de six membres de sa famille :
(1) Louise ANDRÉ, de
par. St-Michel, v. Poitiers, Poitou. (2) Hélène BONNEAU, de
St-Martin-des-Noyers, ar. la Roche-sur-Yon, év. Luçon, Poitou. (3) Marguerite FOY, de
L’Hermenault, ar. Fontenay-le-Comte, év. Maillezais, Poitou. (4) Marie GIRARD, de
par. Notre-Dame-la-Grande, v. Niort, év. Poitiers, Poitou. (5) Marie GRUSSEAU, de
Lusignan, ar. et év. Poitiers, Poitou. (6) Marie-Jeanne GUÉRIN dit
Brunet, de St-Maurice-des-Noues, ar.
Fontenay-le-Comte, év. Maillezais, Poitou. (7) Louise LANDRY, de
par. St-Maurice, v. Loiré-sur-Nie, ar. St-Jean-d'Angély, év. Saintes, Saintonge. (8) Marie LARTEAU, du
bourg de l’Île de Ré, ar. et év. La Rochelle, Aunis (9) Catherine LAURENT,
de St-Étienne de Tonnay-Charente, ar. Rochefort, év. Saintes, Saintonge. (10) Marie LÉPINE, de
St-Georges de Périgny, ar. et év. La Rochelle, Aunis. (11) Catherine MARCHAND,
de par. St-Nicolas, v. La Rochelle, Aunis. (12) Marguerite PAQUET,
de St-Paul , v. Poitiers, Poitou, arrivée avec son père (14) Méry PAQUET, sa belle-mère (15) Renée GUILLOCHEAU, ses frères (16) Maurice et (17) René,
sa belle-sœur (18) Françoise FORGET et sa
nièce (19) Jeanne PAQUET. (13) Marie ROY, de v.
Fontenay-le-Comte, év. Maillezais, Poitou. |
DGFQ : 436; 798
FDR : 60, 270, 281, 314, 315, 318, 321, 322,
330, 333, 334, 341, 344, 353, 368
NNCC : 148 Teuleron 1666, 12/02 et 1667, 12 et 14/04 (LR)
RAPQ
1930-1931 : 81
RHAF, 4 : 497
RJ, 50 : 208 |
848 |
|
Le navire est loué par P. GAIGNEUR au capitaine Valck
CLAESSEN pour 1750L par mois. Le Journal des Jésuites mentionne « le 1er juillet l'arrivée du navire
dit l'Oranger … le 29 juillet
deux vaisseaux arrivent l'Oranger et le St-Philippe … Le
20 [septembre] le vaisseau flamand [ peut-être l’Orange,
de Nieudam ou le Petit
Agneau, de Hoorn ] fait
voile ». |
NNCC
: 177 Teuleron
1667, 30/04 (LR) RHAF, 4 : 497 Teuleron 1667, 30/04 (LR) RJ, 50 : 210, 214 |
849 |
Membres d’équipage : (7) * BOUA,
Vincent (9) * DAVID,
Pierre (11) * DURAND,
Alain (13) * MÉRICHAUD,
Laurent (14) * NOLEAU,
Blaise (8) * OURSERAS,
Jean (4) * PILET,
Guillaume (10) * PILET,
Guillaume (1) PIERRON, Jean (2) SALIGNAC (de) de La Mothe Fénelon, François |
Le 5
avril 1667 le navire est acheté à des propriétaires hollandais représentés par BION,
BRIANS et BION par Pierre
GAIGNEUR pour 15 700L. Le navire appelé la Nouvelle-France jette l’ancre à Québec le 2
juillet avec le père (1) PIERRON à
bord. Monsieur de (2) Fénelon, un ecclésiastique de St-Sulpice, l'accompagne. IIs arrivent tous deux à Québec avant le navire le 27 juin.
TADOURNEAU est le capitaine du navire la Nouvelle-France pour la pêche et Québec.Le navire met les voiles pour la France le 3 août. Il navire revient à La Rochelle le 4 septembre suivant. En novembre 1667 il transporta du sel à Pontendre en Galicie.
|
DGFQ : 915
NNCC : 176, 177 Teuleron
1667, 05/04 et 05/05 (LR)
RHAF,
4 : 497
RJ, 50 : 210, 212 |
850 |
|
Le navire est loué par Pierre GAIGNEUR pour 1000L
par mois le 13 avril 1667 à leurs propriétaires PAGÈS frères, pour
une part de moitié, Pierre THEVENIN, pour une part de trois huitièmes et
Jean DEPONT, pour une part d’un huitième.
Le Journal des Jésuites mentionne « le 29 juillet deux vaisseaux
arrivent l'Oranger et le St-Philippe ». Ce dernier navire, commandé par Pierre GENTET, repart peut-être le 11 novembre. |
NNCC :
201 Teuleron
1667, 13/04 (LR)
RHAF,
4: 497
Teuleron 1667, 13/04 et 17/05 (LR)
RJ, 50 : 212, 216 |
851 |
Passagers arrivée et départ : |
Pierre
GAIGNEUR arme
le Petit Agneau de Hoorn en Hollande et
le loue pour 1300L par mois au capitaine Jacob
VEEN et 150L pour ce dernier qui voyage comme passager. GAIGNEUR
doit trouver un capitaine français et un pilote pour le
Saint-Laurent. Selon le Journal des Jésuites « le 20 [septembre] le
vaisseau flamand [peut-être l’Orange, de Nieudam ou le Petit Agneau, de Hoorn]
fait voile ». |
NNCC
: 180 Teuleron
1667, 16/05 (LR) fol. 100
RHAF,
6 : 497
RJ,
50 : 212, 216 |
852 |
Passagers départ : - PROUVILLE (de), marquis de Tracy, Alexandre (sans doute dans ce navire) |
Le 5 août arrive à Québec le vaisseau du roi le Saint-Sébastien. Il repart le 28 avec le père
jésuite BARDY, écrit le Journal des
Jésuites, et monsieur de Tracy,
commandant des troupes en Nouvelle-France. Le corps expéditionnaire français
s'embarque aussi à bord du navire pour la métropole. « Sur
les 1200 soldats [du régiment de Carignan-Salières venus en 1665] seulement
550 embarquèrent pour rejoindre la France : 250 étaient morts pendant leur séjour en Amérique, et 400
autres recrues décidèrent de rester vivre au Canada ». Sébastien de VILLIEU,
sieur de Daudeville, lieutenant de la
compagnie de Berthier au régiment de L'Allier, est sans doute parmi les soldats
embarqués dans ce navire pour la France. De même que Pierre de JOYBERT, sieur de Soulanges et de Marson,
lieutenant de la compagnie de Grandfontaine. |
DGFQ
: 949, 1129
MSGCF, 50, no 219 : 26
NNCC : 202 RJ, 50 : 212, 214 |
853 |
Michel Langlois écrit que Daniel BIAILLE de Saint-Meur est cité les 20 août et 17 octobre 1667 au Conseil souverain (sur le point de s'embarquer pour la France) pour la réclamation de 4 500L pour des pelleteries de la Paix naufragée au nom d'Alexandre PETIT. Il eut gain de cause puisqu'il se vit octroyer les deux tiers de la marchandise sauvée du naufrage. | MSGCF, 48 : 254 |
|
854 |
Passagers départ : |
Le navire est armé et loué par Pierre GAIGNEUR pour
8 000L le voyage. Le 9 janvier 1658 Élie BAUSSAY, son
propriétaire, le vend à Clerbaud BERGIER pour 14 500L. Le Journal des Jésuites écrit que « le 13 septembre le vaisseau, dit le Prophère Elie mouille à notre rade »
de Québec. |
DGFQ : 834
FDR : 313
NNCC
: 183 Teuleron
1667, 20/05 (LR) fol. 101; Demontreau 1668, 09/01 (LR)
RHAF, 4 : 497
RJ, 50 : 214 |
855 |
|
« Le 22 septembre la Ste-Catherine arrive » à Québec écrit le Journal des
Jésuites. Elle est commandé par le capitaine Jean
CHAILLÉ. |
NNCC
: 144 Teuleron
reg. 08/05 et 01 et 05/07/1667 (LR)
RHAF, 4 : 497
RJ, 50 : 214 |
856 |
Membres d'équipage : Passagers arrivée : (70) DUVAL, François (2) PIERSON, Pierre Passagères Filles du roi et leur famille : (5) BANSE, Françoise (10) BLANCHARD, Marie (11) BOISANDRÉ (de), Jeanne-Claude (15) BOUCHARD, Louise (16) BOUET, Marie (17) BOURGEOIS, Catherine (18) BOURGEOIS, Marie (19) BUREL, Jeanne (20) CARCIREUX, Sylvine (21) CHARMESNIL (de), Françoise (22) CHARTON, Jeanne (24) DÉCHARD, Jeanne (23) DESCHAMPS, Marie (69) DESNOYERS, Catgerine, Françoise (26) DEVAULT, Marie (27) DUMORTIER de Leur, Madeleine (29) ÉLOY, Marguerite (31) GRANGEON, Marie- Madeleine (32) HÉBERT, Françoise (34) HUÉ, Marie (35) ITAS, Marguerite (36) JOURDAIN, Marguerite (37) LAÎNÉ, Geneviève (38) LANGLOIS, Marie (40) LASNON, Marie (41) LEBRUN, Marie (44) LEQUIN, Élisabeth (46) LEVASSEUR, Jeanne (47) LOSTELNEAU (de), Catherine (48) MICHEL, Marie (50) NIEL, Madeleine (52) PASQUIER de Franclieu, Marie (54) PIÉTON, Françoise (55) PLOUARD, Marie- Madeleine (57) QUELQUEJEU, Marie (12) RANCOURT, Joseph (13) RANCOURT, Noël (58) RELOT,
Catherine (59) RENAUD, Marguerite (61) SAGEOT, Geneviève (62) SEL, Marie (64) TOPSAN, Catherine (65) TURBAR, Ursule- Madeleine (67) VASSAL, Françoise
|
Le 16 juin 1667 est présent Nicolas DELALOCHE, charpentier de navire,
demeurant à Dieppe, prêt à partir de ce port et Havre pour aller faire le
voyage au Canada et aux Isles d'Amérique dans le navire nommé le Saint-Louis de Dieppe dont est capitaine Jean DRUAULT, lequel a fait
volontairement nommé et constitué pour sa procuratrice générale et spéciale Marie BREQUEL, sa femme...
« Le 25 septembre le St-Louis arrive
avec le (1) P. Louis de
BEAULIEU, (2) maître Pierre PIERSON
et (3) n. frère Pierre MAIGNERET quantité de filles plus
de 80 et plus de 100 travailleurs, 14 ou 15 chevaux, etc. » d'après le Journal des Jésuites. Une lettre de Jean TALON datée du 27 octobre 1667 au ministre COLBERT l'informe que les filles à marier sont arrivées en deux contingents pour 1667 : « quatre vingt quatre de Dieppe et vingt cinq de La Rochelle », soit 109 Filles du roi en tout. Yves Landry en a répertorié 63 Filles du roi venues de Dieppe en embarquées sur ce navire : (4) Catherine
BAILLÉ, de par. St-Étienne de Fécamp, ar. Le Havre, archev. Rouen,
Normandie. (5) Françoise BANSE,
de par. St-Sauveur, v. Rouen, Normandie. (6) Barbe BARON,
de par. St-Vincent, v. Rouen, Normandie. (7) Catherine BASSET, de St-Ouen-de-Longpaon, commune de Darnétal, ar. Rouen, Normandie. (8) Catherine de
BELLEAU, de St-Aignan de Pommeroy, Grivesnes, ar. Montdidier, év.
Amiens, Picardie. (9) Lucrèce BILLOT,
de par. St-Prix d’Ornbais, ar. Épernay, év. Soissons, Champagne. (10) Marie BLANCHARD,
de par. St-Michel ou St-Nicaise, v. Rouen, Normandie. (11) Jeanne-Claude
de BOISANDRÉ, de par. St-Jean, v. Caen, év. Bayeux, en Normandie,
arrivée avec ses deux fils (12) Joseph et (13) Noël RANCOURT. (14) Marguerite
BONNEFOY dit Sainte-Foy, de
par. St-Denis de Duclair, ar. et archev. Rouen, Normandie. (15) Louise
BOUCHARD, de Neufchâtel-sur-Ainse, ar. Laon, év. Reims,
Île-de-France ou Neufchâtel-Hardelot, ar. Boulogne-sur-Mer, Picardie. (16) Marie BOUET,
de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
(18) Marie
BOURGEOIS, de par. St-Rémy, v. Rouen, Normandie. (19) Jeanne BUREL,
de par. St-Denis de Duclair, ar. Rouen, Normandie. (20) Sylvine
CARCIREUX, de par. St-Ursin, v. Bourges, Berry. (21) Françoise de CHARMESNIL,
de par. St-Maclou, Rouen, Normandie. (22) Jeanne CHARTON,
de par. St-Pierre-le--Guillard, v. Bourges, Berry. (23) Françoise
CHEVALIER, de par. Ste-Croix, v. Elbeuf, Normandie. (24) Jeanne DÉCHARD,
de Mézy-Moulins, ar. Château-Thiery, év. Soissons, Brie. (25) Marie
DESCHAMPS, de par. St-Martin, v. Rouen, Normandie. (26) Marie DEVAULT,
de Nogent-le-Roi, ar. Dreux, év. Chartres, Beauce. (27) Madeleine
DUMORTIER de LEUR, de Chemilli, ar. Mortagne, év. Le Mans, Perche. (28) Suzanne DURAND,
de par. St-Sauveur, v. Montivilliers, ar. Le Havre, archev. Rouen, Normandie. (29) Marguerite
ÉLOY, de par. St-Jacques, v. Dieppe,
Normandie.
(30) Marie-Anne
FIRMAN, de par. St-Séverin, v. Paris, Île-de-France. Elle est
repassée en France sur le navire le Prophère Hosée,
selon une note en marge de son contrat de mariage datée du 17-11-1667. (31) Marie-Madeleine
GRANGEON, de par. St-Laurent, v. Nogent-sur-Seine, év. Troyes,
Champagne. (32) Françoise
HÉBERT, de par. Notre-Dame, v. Le Havre, Normandie. (33) Élisabeth
HUBERT, de par. St-Gervais, rue de la Tisserandrie, v. Paris,
Île-de-France. (34) Marie HUÉ, de
par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie. (35) Marguerite
ITAS, de St-Siméon, ar. Bernay, év. Lisieux, Normandie. (36) Marguerite
JOURDAIN, de par. Notre-Dame du Bois-Robert, ar. Dieppe, Normandie. (37) Geneviève
LAÎNÉ, de par. St-Barthélemy, v. Paris, Île-de-France. (38) Marie LANGLOIS,
de par. St-Jacques, v. Dieppe, Normandie. (39) Françoise
LARCHEVÊQUE, de par. St-Martin de Veules-les-Roses, ar. Dieppe, archev.
Rouen, Normandie. (40) Marie LASNON,
de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie.
(42) Gabrielle
LEMAÎTRE, de Clefs, ar. Saumur, év. Angers, Anjou. (43) Marie-Rogère
LEPAGE, de St-Martin, v. Clamecy, év. Autun, Nivernais. (44) Élisabeth
LEQUIN, de par. St-Gervais, v. Paris, Île-de-France. (45) Marguerite
LEVAIGNEUR, de St-Saëns, ar. Dieppe, archev. Rouen, Normandie. (46) Jeanne
LEVASSEUR, de par. St-Éloi, v. Rouen, Normandie. (47) Catherine de
LOSTELNEAU, de v. Agen, Gascogne ou de par. St-Nicolas-des-Champs,
v. Paris, Île-de-France. (48) Marie MICHEL,
de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie. (49) Marguerite de
NEVELET, de par. Ste-Madeleine, v. Troyes, Champagne. (50) Madeleine NIEL,
de par. St-Gervais, v. Rouen, Normandie. (51) Madeleine
OLIVIER, de Caudebec-en-Caux, ar. et archev. Rouen, Normandie. (52) Marie PASQUIER
de Franclieu, de par. St-Étienne, v. Brie-Comte-Robert, ar. Melun,
Brie. (53) Marie PAVIOT,
de Neuville-Ferrières ou d'Esclavelles, ar. Dieppe, archev. Rouen,
Normandie. (54) Françoise PIÉTON,
de Pont-Aven, ar. et év. Quimper, Bretagne. (55) Marie-Madeleine
PLOUARD, du Polet de St-Pierre de Neufville, ar. Dieppe, archev.
Rouen, Normandie.
(56) Marie-Angélique
de PORTAS, de Brie-Comte-Robert, ar. Melun, Brie ou de par.
St-Nicolas-des-Champs, v. Paris, Île-de-France. (57) Marie
QUELQUEJEU, de St-Julien ou du faubourg de Montsor, v. Alençon, év.
Sées, Normandie. (58) Catherine
RELOT, de par. St-Georges-du-Château, v. Caen, év. Bayeux, Normandie. (59) Marguerite
RENAUD, de Ligny-en-Barrois, ar. Bar-le-Duc, év. Toul, Lorraine. (60) Geneviève
RIGAUD, de par. St-Médard, v. Paris, Île-de-France. (61) Geneviève
SAGEOT, de par. St-André-des-Arts, v. Paris, Île-de-France. (62) Marie SEL,
de par. Ste-Trinité de Bois-Guillaume, ar. et archev. Rouen, Normandie. (63) Louise SENÉCAL,
de par. St-Éloi, v. Rouen, Normandie. (64) Catherine
TOPSAN, de par. St-Jacques, v. Dieppe, Normandie. (65) Ursule-Madeleine
TURBAR, de v. Chaumont-en-Bassigny, év. Langres, Champagne ou de
par. St-Séverin, v. Paris, Île-de-France. (66) Marie VARIN,
de par. St-Pierre du Grand-Quevilly, ar. et archev. Rouen, Normandie. (67) Françoise
VASSAL, de par. St-Pierre, v. Chartres, Beauce. (68) Catherine
VIEILLOT, de par. St-Vivien, v. Rouen, Normandie. (69) Catherine-Françoise DESNOYERS
a escorté à partir de Dieppe une vingtaine de Filles du roi en 1667. Celles-ci
ont signé le 17 juin 1667 un acte de protestation chez le notaire Antoine
Lemareschal à Dieppe pour se plaindre du comportement des commis de la Compagnie
des Indes occidentales en charge de leur entretien et de leur transport au
Canada.
Ce qui contredit la lettre de Jean TALON du 27 octobre 1667 au
ministre COLBERT selon qui : « les
Demoiselles qui sont venues de France cette année se louent fort du traitement
qu’elles ont receu de Messs de la Compe à Rouen, à Dieppe
et en rade, mais elles m’ont fait de grandes plaintes de celuy qu’elles ont
reçeu sur mer, et elles m’ont asseuré que du moment qu’elles ont esté soubs la
voile, elles ont reconnu ny honnesté, ny humanité, dans les officiers de leur
bord, qui les ont fait beaucoup souffrir de la faim, ne leur donnant qu’un
léger repas le matin, et le soir pour souper un bien peu de biscuit sans aucune
suite. ».
TALON suggère au ministre qu’un conducteur
« sage
et autorisé pour leur faire donnes les choses nécessaires » accompagne l’an prochain les demoiselles
de « qualité ». L’intendant
souligne qu’il tente d’amoindrir leur chagrin et de les détourner de leur
projet d’écrire à leurs correspondants les mauvais traitements subis, ce qui
pourrait contrecarrer le prochain envoi « des demoiselles bien choisies ». Celles-ci Yves Landry signale que les
noms de six d’entre elles n’apparaissent pas dans les archives canadiennes,
elles sont soit vraisemblablement restées en France, soit mortes en mer. Michel Langlois (1) mentionne que (70) François DUVAL déclare
devant la Prévôté de Québec le 5 juillet 1668 s'être embarqué avec le nommé (71) PARENT sur le Saint-Louis en 1667.
Le Journal des Jésuites écrit que « le 11 novembre le départ du petit navire de Normandie »
peut-être le Saint-Louis, et que « le dernier vaisseau seul nous a fourni 24 hommes et 16 filles malade »
sans doute ce navire.
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Carignan-Salières
1665-1668 (1)
DGFQ
: 69, 754
FDR :
46, 51, 60, 126, 273, 274, 275, 276, 279, 280, 281, 282, 283, 285, 286, 290,
297, 298, 299, 302, 303, 304, 306, 307, 310, 311, 312, 324, 326, 327, 328, 330,
331, 332, 333, 334, 338, 340, 341, 342, 345, 346, 348, 351, 352, 353, 354, 357,
358, 360, 361, 362, 363, 364, 369, 370, 371, 374, 375, 376, 377, 378.
Les
Transporteurs de nos ancêtres : 69-71
RAPQ 1930-1931 : 81
RJ, 50 : 214, 246; 51: 116
RHAF, v 5, no 3 : 426
NNCC
: 199
Web
axelnelson (2) |
857 |
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Commandé par le capitaine Pierre TESTEVELLE il est loué par les propriétaires Gabriel REAU et Hélie DUPUY à Alexandre PETIT de La Rochelle pour prendre une cargaison à Québec. Le navire est capturé au retour avec des peaux de castors et d'orignaux près de Belle-Isle et de l'île d'Yeu par un corsaire d'Ostende, l'Espérance du capitaine François ESCET, et conduit à Saint-Sébastien en Espagne. |
NNCC : 170 AD33, 6 B 944, 05/01/1668 |
autres
engagés de 1667 autres
Filles du roi de 1667 autres
gens de mer de 1667
autres marchands de 1667 autres
émigrants de 1667
*
MÂTEREAU. s. m. (Page 2:176) MÂTEREAU. s. m. T. de Marine. Petit mât.
Sources : Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) in http://www.lib.uchicago.edu/efs/ARTEL/projects/dicos/**
ESPARS. s. m. pl. (Page 1:678) T. de Marine. Longs mâtereaux de sapin, qui servent à faire
des mâts de chaloupe et de canot, des bouts-dehors de vergues, etc. On se
munit toujours d'espars dans les bâtiments qui font des voyages de long cours.
Sources : Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) in http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/ *** DEMOISELLE s.f. (Page
496) On appelle aussi Demoiselle, Une
pièce de bois ronde, haute de trois ou quatre pieds, ferrée par un bout, &
dont les Paveurs se servent pour enfoncer les pavés. On l'appelle autrement Hie.
Sources : Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) in http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/ |
Code de couleur des navires |
marchands français | royaux |
cabotage | Canada, Louisiane, Québec | Acadie, Plaisance, Louisbourg |
construits en Nouvelle-France |
anglais | autres Européens |
Antilles et autres îles | en
traite et/ou saisies |
prises
anglaises
ou autres |
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve | Baie d’Hudson et/ou au nord | corsaires, flibustiers et pirates |
combats, captures et/ou mutineries | avaries, échouages, naufrages et tempêtes | maladies et/ou décès |